La fête de Noël. Puis ensuite, après Noël, arrivent les fêtes du nouvel an.
Pour quelqu’un n’ayant pas de troubles digestifs, ces fêtes sont synonymes de joie, de bonheur, de partage, et de bons petits plats riches, copieux et succulents.
Et pourtant, pour quelqu’un qui a des problèmes digestifs déjà en temps normal, ces fêtes peuvent alors signifier stress, angoisse, appréhension, et douleurs digestives aigues.
Alors comment peut-on gérer au mieux ces repas de fête, lorsqu’on souffre de troubles digestifs ?
Et d’autant plus comment gérer un repas de fête lorsqu’on a des intolérances alimentaires, ou que nos maladies digestives nous empêchent de pouvoir manger les aliments composant ces repas de fête ?
Mes repas de fête lorsque j’avais des troubles digestifs
De 2011 à 2017, comme vous le savez, j’avais des troubles digestifs : diagnostiquée syndrome de l’intestin irritable, je souffrais en réalité d’un SIBO.
Mais aussi en prime du SIBO, j’avais aussi :
- une candidose (la candidose va souvent de pair avec le SIBO),
- des intolérances alimentaires multiples (conséquence du SIBO et de l’intestin devenu perméable).
Ceci a fait que de 2011 à 2017 les repas de fête représentaient le calvaire ultime pour moi : car au lieu d’être heureuse de partager ces bons repas, je voyais chaque plat qui m’étais présenté comme une tentation à laquelle ne pas céder, car je savais que ces plats me faisaient énormément envie mais que si jamais j’en mangeais ne serait-ce qu’une bouchée, j’allais alors le payer pendant des semaines, et voir des mois en terme de douleurs et conséquence…
Donc vraiment, lorsque je voyais approcher les fêtes, j’appréhendais énormément, et n’avais qu’une envie : me terrer chez moi sous la couette et pleurer toutes les larmes de mon corps.
Aujourd’hui, maintenant que je suis guérie de mes problèmes digestifs, je peux à nouveau tout remanger, et j’ai donc le recul nécessaire pour vous donner toutes mes meilleures astuces afin que vous puissiez profiter des fêtes de fin d’année malgré vos problèmes digestifs actuels.
Voici donc mes 5 meilleures astuces pour que ces fêtes de fin d’année soient de très belles fêtes et moments de partage, sans avoir de douleur digestive par ricoché ensuite :
Astuce #1 : Un repas de fête : oui mais cela n’est pas que ça
Oui effectivement, qui dit fête dit repas.
Mais es-tu sûr que si tu ne manges pas tes assiettes servies, la fête sera gâchée ? Non, pas du tout. On a tendance à se focaliser sur le repas, mais en réalité ce qui fait la beauté de ces fêtes de fin d’année, c’est tout autre chose : le partage, les cadeaux, la famille, l’ambiance.
Je te propose de visualiser deux scénarios différents :
Scénario 1 : tu manges tout ce qui t’est servi, en te disant :
« tant pis je mange, même si je sais que ces aliments vont me donner des douleurs digestives pendant des semaines consécutives après ».
Clairement, j’ai suivi plusieurs fois ce scénario, et je peux te dire que je mangeais, mais n’arrivais pas à profiter du tout : je ne profitais pas de ce que je mangeais, et je profitais encore moins de l’ambiance de fête. Je me souviens même que certaines personnes dans mon entourage m’avaient dit :
« on t’a vu pendant la soirée, tu tirais une tête, on sentait que cela n’allait pas du tout ».
Ben oui, si tu manges des aliments en te disant que d’ici demain tu seras en train de le payer avec des douleurs digestives pas possibles, impossible d’être cool et joyeux pendant que tu les manges !
Maintenant, voyons le scénario 2 : tu ne manges pas tout ce qui t’est servi (c’est-à-dire que tu manges seulement les aliments dont tu es sûre qu’en les mangeant cela ne va pas te provoquer de douleurs digestives), et le reste tu dis :
« non merci ».
Pour avoir suivi cette stratégie là aussi (après avoir compris que la stratégie 1 n’était finalement pas la bonne !), crois moi que j’ai bien plus profité des fêtes ! Car je me sentais sereine, je savais que je faisais les bons choix, et que le lendemain n’allait pas être compliqué à gérer (et plein de regrets !).
Donc, oui, les repas de fête c’est sympathique, mais l’assiette et le repas ne font pas tout.
Astuce #2 : Apporter des plats adaptés à ses intolérances alimentaires
Lorsqu’on a des intolérances alimentaires ou bien lorsqu’on suit un régime alimentaire spécifique pour soigner ses troubles digestifs, cela signifie forcément des aliments « interdits ». Mais heureusement il existe toujours des substitutions à ces aliments et finalement tout autant de nouvelles possibilités de se faire plaisir !
Alors pourquoi ne pas profiter des fêtes pour cuisiner chez vous des plats et en profiter pour les partager et faire goûter par les autres convives ?
Vous verrez par vous même que les personnes sont avides de nouveautés et seront ravies de partager avec vous ces plats.
On pense à tord que cela ne va pas être bien vu d’amener ses plats alors que seulement l’astuce revient à les partager : car c’est sûr que si vous ramenez vitre repas pour vous tout seul dans une boîte tupperware, là par contre vous allez vous sentir exclu et les autres convives tout autant.
Tout est question de partager vos plats : et donc vous mangez ainsi comme tout le monde et en plus faites partager vos recettes aux autres.
Astuce #3 : faire part à l’avance à la personne qui vous reçoit de vos problèmes digestifs et intolérances alimentaires
La personne qui vous reçoit n’a qu’un but: satisfaire les personnes invitées. Alors pourquoi ne pas lui indiquer simplement votre liste d’aliments impossibles actuellement pour vous à manger ?
Et même vous pouvez réfléchir ensemble à d’autres combinaisons de plats possibles et lui proposer à ce moment là de les cuisiner pour les lui apporter (cf astuce #2).
Astuce #4 : je fais un petit écart, quelles sont les conséquences ?
Malgré vos meilleures dispositions de prise (astuces #1, 2 et 3), vous avez trop envie de craquer pour un des plats, même si vous savez que vous n’allez pas toléré au niveau digestif.
Vous vous posez alors très certainement cette question : quelles vont être les conséquences de cet écart pour ma santé digestive ?
Eh bien tout dépend déjà de l’écart :
Si vous mangez un micro bout de bûche ou si vous mangez 3 parts de bûche, évidemment l’impact ne sera absolument pas le même.
Donc déjà si écart, je vous conseille de minimiser les quantités de votre écart.
Ensuite tout dépend aussi de l’étape où vous vous situez au moment de votre écart : si vous suivez par exemple un régime alimentaire pauvre en Fodmap mais sans suivre en parallèle de protocole de guérison, finalement l’écart ne va pas vous faire revenir à zéro car vous êtes déjà au point mort sans les bonnes directives pour vous soigner.
Certes vous aurez des symptômes (type: ballonnements, troubles du transit soit constipation ou diarrhée, douleurs abdominales, inconforts, crampes, brûlures d’estomac, flatulences, etc.) mais au niveau des avancées rien ne sera entaché.
Par contre si vous êtes en cours de protocole de traitement de votre SIBO par exemple et que votre écart est un écart au régime alimentaire spécifique à suivre pour soigner votre SIBO, là par contre l’écart pourrait vous faire repartir en arrière (c’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai recommandé ces dernières semaines aux personnes nouvellement inscrites au programme Soigner son SIBO d’attendre la fin des fêtes et le 1er janvier pour commencer le protocole complet de traitement de leur SIBO).
Astuce #5 : comment soulager ma digestion après un repas de fêtes
Quelques soient les raisons qui vous ont fait manger des aliments non tolérés pendant les fêtes, ce qui est important est de ne pas regretter et au moins d’en avoir profité !
Et pour vous soulager de vos douleurs les jours suivants, je vous recommande la prise d’argile verte et/ou charbon végétal activé.
Ainsi que de chardon marie ou desmodium pour soulager le foie, en cas de repas de fêtes beaucoup trop important.
Et surtout boire beaucoup d’eau : je recommande sous la forme de tisane, et notamment tisane de romarin, tisane de thym ou encore thé rooibos.
Conclusion : mon repas de fête cette année
Certains d’entre vous que je suis actuellement au sein du programme Soigner son SIBO le savent déjà : je suis enceinte actuellement de 9 mois, et devant accoucher d’ici quelques jours (une 3ème princesse vient agrandir la famille !).
Aussi au vu de mon terme de grossesse, il y a de fortes probabilités que mon repas de fête Noël ou nouvel an soit pour moi… un plateau repas de maternité 😆🤣
Vous allez vous dire : « la pauvre ».
Mais non pas du tout : car pour moi ce sera le plus beau repas de fête. Parce que je serai avec à côté mon bébé princesse qui viendra de naître. Et donc mon plateau repas de maternité sera le plus heureux des moments.
Car comme je vous ai expliqué dans cet article, cela n’est pas ce qu’il y a dans votre assiette qui compte mais l’ambiance, le bonheur et la joie du moment !
Alors très très belles fêtes de fin d’année à chacun de vous !