Voici ce que tu dois savoir sur le SIBO.
Nombreuses sont les personnes ayant un SIBO et ne le sachant pas (malheureusement, il s’agit d’ailleurs de la majorité…).
Nombreuses sont les erreurs commises par les malades du SIBO.
Dans leur parcours, que ce soit :
- au début (pour savoir s’ils ont le SIBO ou non),
- en cours (dans leur traitement et méthode d’éradication du SIBO)
- ou après (dans le protocole à suivre impérativement pour éviter une récidive du SIBO : protocole qui n’est jamais suivi d’ailleurs…).
Des erreurs qui malheureusement empêchent d’avancer, et de voir une amélioration à son état, une amélioration de ses symptômes digestifs.
Justement, Céline Marie du blog Les Secrets de Hashimoto, m’a interviewé et j’ai pu parler dans cet interview de certaines de ces erreurs commises par les malades du SIBO.
Mais aussi des bases essentielles à connaître et comprendre sur le SIBO : pour ne plus rester dans le flou et les erreurs.
Car c’est justement le fait que tu n’appliques pas les bonnes directives et bonnes méthodes à suivre, qu’aujourd’hui ton état stagne… voir se dégrade…
Deux vidéos ont été tournées, afin que je puisse répondre à toutes les questions posées.
Dans ces deux vidéos, j’ai pu expliquer et répondre à tous les sujets suivants :
- présentation de notre invitée Isabelle, du blog Santé Digestion (ma présentation)
- soigner son SIBO lorsqu’on a une maladie de la thyroïde en particulier Hashimoto
- qu’est-ce que la maladie du SIBO ?
- le parcours SIBO d’Isabelle (mon histoire avec le SIBO)
- comment diagnostiquer le SIBO ?
- où faire le test du SIBO ? : le gros problème de fiabilité des tests SIBO en France, les faux négatifs
- le lien direct entre hypothyroïdie et SIBO
- le lien entre colopathie fonctionnelle, côlon irritable, intestin irritable et thyroïde
- les principales erreurs commises par les malades du SIBO
- le traitement du SIBO dans le cas particulier de la thyroïdite de Hashimoto
- le SIBO Quizz
Que tu aies le SIBO ou que tu ne l’aies pas, que tu saches que tu as le SIBO ou que tu ne le saches pas, écoute ces vidéos car tu vas comprendre pourquoi tu n’arrives pas à aller mieux.
Une tonne d’informations t’attendent dans ces deux vidéos, que je te laisse écouter :
Et si tu préfères lire plutôt qu’écouter les vidéos, aucun problème, puisqu’en dessous des deux vidéos, tu trouveras la transcription écrite de tout l’interview !
Vidéo numéro 1 :
Vidéo numéro 2 :
Transcription écrite de l’interview et des deux vidéos, avec les réponses à toutes les questions :
Bonjour,
Céline >>>
Bienvenue sur ma chaîne les Secrets de Hashimoto. Je suis super heureuse de vous présenter aujourd’hui, Isabelle, naturopathe, spécialiste du SIBO et d’autres problèmes digestifs, mais elle vous en parlera.
Je suis super contente parce que j’ai très longtemps cherché comment bien vous parler de ce problème du SIBO, notamment dans mon guide gratuit que vous pouvez télécharger sur mon site. C’est en effet un sujet assez compliqué à aborder en un temps très restreint. Et donc je suis contente parce qu’Isabelle, c’est quelqu’un qui a creusé de manière très approfondie ce sujet et vous ne trouverez rien de mieux sur le web francophone.
Donc voilà Isabelle, je suis enchantée de t’avoir sur la chaîne et je te laisse te présenter davantage.
Isabelle (moi) >>>
Moi aussi je suis ravie. Merci de m’avoir invitée sur ta chaîne. Je pense que mon intervention va aider pas mal de personnes qui te suivent au quotidien et qui souffrent de problèmes de thyroïde. Parce qu’en fait, je suis naturopathe spécialiste des troubles digestifs et plus particulièrement du SIBO. Et en fait je vais vous raconter un peu mon histoire et le pourquoi Céline m’a invitée et le pourquoi en fait mon intervention va potentiellement vous aider surtout si vous souffrez d’un problème de thyroïde, de la maladie de Hashimoto et potentiellement que vous avez des troubles digestifs en plus.
Qu’est-ce que le SIBO ?
Céline >>>
Alors je te remercie Isabelle. Entrons rapidement dans le vif du sujet, qu’est-ce que le SIBO ?
Isabelle (moi) >>>
Alors le SIBO est un acronyme qui signifie “small intestinal bacterial overgrowth”, soit en Français si on le traduit, cela veut dire “prolifération“ ou “pullulation” bactérienne de l’intestin grêle.
En fait, pour faire court, le SIBO désigne une affection intestinale liée à la présence excessive et anormale de bactéries dans l’intestin grêle. Normalement il a la plupart des bactéries que l’on a et que l’on trouve dans le gros intestin que l’on appelle aussi le côlon. Mais en fait, il peut arriver que pour des raisons spécifiques, et notamment un problème au niveau de la thyroïde ou aussi d’autres raisons, que ces bactéries prolifèrent et se retrouvent plus haut dans le système digestif. Donc au lieu de se trouver dans le côlon, elles se trouvent dans l’intestin grêle. Et c’est là alors, quand les bactéries se retrouvent au mauvais endroit que l’on développe ce qu’on appelle un SIBO.
Mais attention ce qu’il est important de comprendre en fait dans le SIBO, c’est que la caractéristique importante du SIBO, c’est qu’il ne s’agit pas de problème de type de bactérie, de mauvaises ou de bonnes bactéries, mais en fait de bactéries qui sont au mauvais endroit. Et c’est cette présence anormale qui entraîne une foule de problèmes, qui peuvent être des problèmes digestifs, mais qui peuvent aussi être des problèmes et des symptômes non digestifs. Et c’est en fait cette flopée de symptômes qui fait que c’est compliqué en fait d’avoir un diagnostic du SIBO.
Le parcours SIBO d’Isabelle : mon histoire avec le SIBO
Céline >>>
Merci Isabelle. Alors tu es non seulement une spécialiste du SIBO, mais tu en es particulièrement une spécialiste parce que toi-même tu as eu le SIBO. Donc raconte-nous un petit peu ton parcours SIBO.
Isabelle (moi) >>>
Holà! Bon alors, si je devais définir en quelques mots mon parcours, je dirais que ce fut un parcours du combattant, vraiment tout simplement, parce qu’en fait le SIBO est une maladie très courante, qu’énormément de personnes ayant des douleurs digestives ont. Et en plus ne le savent pas.
Et pourtant personne, quasiment personne ne connaît réellement le SIBO. Et donc quand on va voir des médecins, gastro-entérologues, spécialistes thérapeutes. Tu te plains de douleurs digestives, on te fait des examens de base, c’est-à-dire coloscopie, fibroscopie, etc… et si on ne trouve rien à ces examens, alors direct, on te catalogue avec l’étiquette de “côlon irritable” ou “syndrome de l’intestin irritable” ou “colopathie fonctionnelle”.
C’est ce qui arrive à une foule de personnes et c’est ce qui m’est arrivé aussi! Pour retracer mon histoire personnelle, donc en 2011 j’ai commencé à avoir des douleurs digestives. Cela a commencé pour moi par des brûlures d’estomac, et du coup, je suis allée voir des gastroentérologues qui m’ont donné des IPP, des inhibiteurs de pompe à protons, qui sont des médicaments censés soulager les brûlures d’estomac et le reflux. On m’avait donné ça pour soulager mes brûlures d’estomac et ensuite peu à peu au fil du temps j’ai commencé à avoir des brûlures aux intestins, puis ensuite sont apparus les ballonnements ou constipation très importantes, des spasmes intestinaux, des flatulences, et ces douleurs devenaient chaque mois plus dérangeantes voire invalidantes.
Et en fait, en 2012, après une coloscopie et les examens classiques réalisés par divers gastro-entérologues que j’étais allée voir, et n’ayant rien trouvé, on m’a alors dit que je souffrais du syndrome de l’intestin irritable.
Et là, on te dit clairement que tu vas devoir apprendre à vivre avec tes douleurs. Et, si tu insistes de trop, en disant que tu as trop mal, que tu veux une solution et que c’est pas en fait… qu’il y a forcément quelque chose. Là, on te dit que tu es trop stressée, qu’il va falloir se déstresser et potentiellement voir un psy ou prendre des anxiolytiques ou des antidépresseurs.
Or j’avais bien en fait un problème réel. Une réelle maladie puisque j’avais le SIBO.
Donc c’est pour ça en fait, la majorité des personnes comme moi ont un parcours du combattant parce que si on leur disait tout de suite qu’ils souffraient du SIBO, ça enlèverait des années de souffrance et de galères à se faire étiquetées, intestin irritable, côlon irritable, colopathie fonctionnelle.
Alors qu’il faut savoir quand même que 84% des personnes diagnostiquées “intestin irritable”, “côlon irritable” ou colopathie fonctionnelle ont en fait le SIBO. Donc c’est énorme comme statistique, parce que ça veut dire que 8 personnes sur 10 reçoivent ce “aucun diagnostic” de côlon irritable, colopathie fonctionnelle. Ils ont en réalité le SIBO mais ne le savent pas.
Or, à partir du moment où on sait que l’on a le SIBO, on peut alors se soigner. C’est ce que j’ai fait. Et aujourd’hui, je suis soignée et guérie. Depuis 2017, je n’ai plus aucune douleur digestive. Donc voilà mon parcours.
Comment diagnostiquer le SIBO ?
Céline >>>
Donc c’est impressionnant, mais je pense que les auditrices et auditeurs de la chaîne “Les Secrets de Hashimoto” reconnaîtrons aussi un parcours qu’ont les malades de la thyroïde, dans ce que tu décris pour les problèmes digestifs. Et donc là maintenant quand on veut être dans une démarche de se soigner, il faut d’abord bien qualifier le mal.
D’où l’importance de ce test SIBO et surtout de savoir quel SIBO on a. Bon alors, est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu plus.
Isabelle (moi) >>>
Déjà il faut le diagnostic, donc c’est la première étape, savoir si on a le SIBO ou si on ne l’a pas. Donc on peut rester, si on ne le sait pas avec une fausse étiquette de “syndrome du côlon irritable” ou aucun diagnostic pouvant expliquer les douleurs digestives. Et si on ne sait pas qu’on a le SIBO, alors on est condamné à vivre avec ses douleurs toute sa vie, parce qu’on a le SIBO mais on ne le sait pas. Par exemple, moi, si je n’avais pas su et appris grâce à mes recherches, qu’en réalité mes douleurs digestives étaient le SIBO, je serais encore malade, à aller de médecin à thérapeute, gastro-entérologue, disaient qu’ils n’avaient aucune solution pour moi, diagnostiquée côlon irritable, le stress. Et je serai encore avec mes douleurs digestives quotidiennes. Savoir donc si on a le SIBO pour toute personne ayant des douleurs digestives, est donc vraiment déjà la première étape essentielle.
👉🏻 Programme Comment savoir si j’ai le SIBO, le guide complet.
Ensuite, comme tu l’as notifié, au-delà de savoir si on a le SIBO, il est tout aussi essentiel de savoir quel type de SIBO on a. Car en fait, le type de traitement que l’on va prendre pour se soigner dépend du type de SIBO qu’on a. Donc en fait, l’importance essentielle d’avoir un test du SIBO et il faut que ce test du SIBO soit réalisé correctement et de façon fiable.
Car si en fait votre test du SIBO et votre résultat de test SIBO sont faux, toute la suite, c’est-à-dire le choix du bon traitement pour soigner votre SIBO, toute la suite pour arriver à vous soigner et éradiquer le SIBO, va malheureusement ne pas fonctionner.
Et donc malheureusement, c’est ça le problème en France, et pas qu’en France, c’est qu’énormément de personnes mettent du temps, énormément de temps pour savoir qu’elles ont un SIBO, que ça existe le SIBO, que c’est peut-être la raison de leur problème. Mais en plus à partir du moment où ils réalisent qu’ils ont peut-être un SIBO, ils réalisent un test SIBO mais qui n’est pas fiable, qui n’est pas fait dans les normes. Et donc qui donne un résultat de faux négatif.
Par exemple, j’ai déjà vu un grand nombre de personnes qui réalisent un test du SIBO sans suivre l’ensemble du protocole pour réaliser ce test, et donc se retrouvent avec un faux négatif.
C’est à dire que le résultat dira qu’ils n’ont pas le SIBO, alors qu’en réalité ils l’ont. Donc en fait, ils repartent dans un méandre et un gouffre, à la case départ en fait, à cause juste de mal avoir suivi le protocole.
Où faire le test du SIBO ? Le gros problème de fiabilité des tests SIBO en France, les faux négatifs
Céline >>>
Et surtout, sur cette problématique de faux-négatif et peut-être aussi de faux-positifs, tu peux nous en dire davantage, comprendre qu’est-ce qui peut faire qu’un test devient, du coup, complètement non pertinent.
Isabelle (moi) >>>
Malheureusement, j’ai envie de dire, c’est faute d’un manque des bonnes connaissances et surtout des bonnes pratiques. En fait, pour qu’un test SIBO soit réalisé correctement, il y a des règles à respecter. Des règles avant, pendant et après le passage d’une personne. Et malheureusement, les lieux de test en France ne les appliquent pas.
Déjà, la majorité des tests en France sont réalisées avec une solution de glucose, et non pas une solution de lactulose. Et les lieux en France aussi, qui utilisent du lactulose, parce qu’il y en a quand même. Eux, alors clairement, proposent des tests SIBO qui ne sont pas des tests SIBO, qui sont réalisés avec une machine de test totalement non conforme, et qui plus est, ces tests ne mesurent pas les bons gaz et sont réalisés avec une seule mesure. Une mesure à jeun et une seule mesure 2 heures après. Alors que pour avoir un test SIBO fiable, c’est 10 mesures toutes les 20 minutes pendant une durée totale de 3 heures. Donc vous voyez la différence.
Ensuite, il y a un autre problème aussi. Si on parle du protocole de préparation, au test SIBO qui est à suivre scrupuleusement pendant un mois avant le passage de son test SIBO, personne ne précise cette information aux personnes.
Donc tout cela fait que malheureusement, 95% de personnes réalisent un test SIBO mais se retrouvent avec un résultat qui est faux ou non fiable ou non homologué.
Et donc en fait, comme je le disais, ça se retrouve avec des tests faux-négatifs ou même faux-positifs, leur indiquant potentiellement qu’ils n’ont pas le SIBO alors qu’en réalité ils l’ont.
C’est pour cette raison d’ailleurs, que j’ai d’ailleurs mis en place le programme soigner son SIBO pour qu’en fait plus personne ne se retrouve dans ce méandre de fausses informations. Et que quiconque souhaitant savoir s’il a le SIBO puisse accéder au protocole complet à suivre, un mois avant le passage de son test SIBO, ainsi que la liste complète des lieux homologués et fiables pour réaliser son test SIBO. Et bien sûr ça inclut aussi l’interprétation de son test SIBO afin ensuite de pouvoir choisir le bon traitement, adéquat, dépendant du type de SIBO que vous avez. Je recommande donc en fait très fortement à toute personne souhaitant savoir si elle a le SIBO et souhaitant soigner leur SIBO, d’accéder au programme “soigner son SIBO” qui du coup leur permettra de ne pas commettre toutes les erreurs, et il y en a énormément malheureusement, qui empêchent d’aller mieux et d’avancer pour se soigner.
👉🏻 Programme SOIGNER SON SIBO.
Le lien direct entre hypothyroïdie et SIBO
Céline >>>
Oui, je te remercie. Et alors, pour l’anecdote, comment je t’ai rencontrée. J’étais en train de rédiger le guide gratuit que j’offre sur mon site internet. Et donc dans ce guide, pour celles et ceux qui l’ont ouvert, vous savez que vous avez un certain nombre de cases à cocher. Et puis en fonction des cases que vous avez cochées, je recommande des analyses à faire en laboratoire pour valider vos hypothèses. Et donc évidemment, le SIBO était un gros sujet à faire apparaître dans ce guide. Et donc lorsque j’ai voulu faire des recherches pour proposer un test SIBO fiable et vous le recommander via le guide. Eh bien, c’est là que mes recherches m’ont menées de fil en aiguille à comprendre que tout ce qui était proposé en France était très insuffisant et non fiable.
Du coup, c’est pour cela que je ne vous le propose pas en une ligne dans mon guide, les tests SIBO fiables, parce que comme vous l’aurez compris, c’est beaucoup plus compliqué.
Mais voilà, heureusement Isabelle, tu es là.
Et ce qu’il faut comprendre quand on a la thyroïdite de Hashimoto et des maladies de la thyroïde au sens large, on est beaucoup plus susceptible que le reste de la population d’avoir un SIBO. Est-ce que tu peux nous expliquer pourquoi ?
Isabelle (moi) >>>
Oui, parce que la thyroïdite de Hashimoto induit une hypothyroïdie. Et l’hypothyroïdie créé un ralentissement du travail du complexe moteur migrant. Or en fait pour expliquer le complexe moteur migrant, ce sont les vagues de nettoyage quand on est à jeun qu’on a dans notre corps chaque jour. Et, en fait, si ce complexe moteur migrant est déficient, du fait donc d’une hypothyroïdie, alors c’est cela qui fait apparaître le SIBO, car les bactéries en fait vont se loger dans l’intestin grêle, lieu où elles ne devraient pas être. C’est ça qui va faire déplacer au mauvais endroit et de façon anormale les bactéries, de l’endroit où elles devraient être, c’est à dire dans le côlon, le gros intestin et qui vont se retrouvées logées dans l’intestin grêle. Donc tout part de l’hypothyroïdie qui est induite de la thyroïdite de Hashimoto.
Le lien entre colopathie fonctionnelle, côlon irritable, intestin irritable et thyroïde
Céline >>>
Et donc le lien entre Hashimoto et la thyroïde avec le SIBO il est évident. Et sur les autres, et donc sur les autres maladies digestives, celles qui sont diagnostiquées intestin irritable, côlon irritable, colopathie fonctionnelle. Déjà, est-ce que ces choses-là sont bien définies et est-ce que ça a un lien avec les problèmes de thyroïde ?
Isabelle (moi) >>>
Alors déjà, par rapport aux termes utilisés, déjà, il y a côlon irritable, intestin irritable et colopathie fonctionnelle qui sont utilisés. 3 termes différents, mais en fait, il s’agit de 3 termes qui définissent en fait exactement la même chose. D’ailleurs, ces 3 termes, pour les englober, ne sont pas réellement un diagnostic, mais une étiquette, que la médecine donne par élimination lorsqu’aux examens classiques de base, coloscopie, fibroscopie, on n’a rien trouvé.
Et comme, malgré que l’on n’ait rien trouvé, la personne se plaint de douleur digestive, on lui dit alors qu’elle souffre du syndrome du côlon irritable ou syndrome de l’intestin irritable ou colopathie fonctionnelle. Donc ça c’est trois termes qui veulent dire exactement la même chose.
Et ensuite pour le SIBO, il y a 2 termes qui disent exactement la même chose, c’est ou “pullulation bactérienne de l’intestin grêle” ou “prolifération bactérienne de l’intestin grêle”. Et à la prolifération bactérienne, il s’agit donc du SIBO, qui est une prolifération/pullulation bactérienne dans l’intestin grêle. Et, le SIBO est je le rappelle, la véritable maladie, dont souffrent la plupart des personnes diagnostiquées “intestin irritable”, “côlon irritable”, “colopathie fonctionnelle”. Donc si on devait donner un vrai terme pour intestin irritable”, “côlon irritable”, “colopathie fonctionnelle”, à 84% pour les personnes, on dirait SIBO en fait. Parce que c’est la vraie maladie qu’elles ont.
Mais malheureusement, il y a un gros gouffre de connaissances à ce sujet, et donc les personnes ne le savent pas.
Les principales erreurs commises par les malades du SIBO
Céline >>>
Et alors justement, avec cette errance médicale, que l’on peut imaginer être assez longue pour les malades. J’imagine que la non connaissance de la maladie fait que les malades font au quotidien de nombreuses erreurs qui viennent renforcer leur maladie.
Est-ce que tu peux nous citer les principales erreurs à ne pas commettre quand on a le SIBO ?
Isabelle (moi) >>>
Et bien déjà en général, comme je l’ai dit tout à l’heure, nombreuses sont les personnes ayant un résultat de test SIBO non fiable ou erroné.
Donc déjà, cela commence mal, on va dire.
Ensuite, l’erreur commise est de ne pas avoir connaissance des bons traitements et méthodes pour venir à bout de leur SIBO.
Car il ne suffit pas d’un traitement ou d’un régime alimentaire, il faut encore bien les choisir et en fonction de son type de SIBO.
Et surtout, pour éradiquer un SIBO, c’est un protocole complet, étape par étape qu’il faut suivre. Si une personne suit 90% de son protocole, mais que 10% de son protocole est faut, alors son SIBO ne sera pas soigné. Ou au mieux, sera soigné, mais reviendra tout aussi vite qu’il sera parti. Pour donner un exemple, je n’ai que de bons résultats via mon programme Soigner son SIBO, tout simplement parce que les personnes inscrites au programme, suivent les étapes de A jusqu’à Z pour se soigner, sans commettre d’erreur et sans partir à un moment donné dans une mauvaise direction, faute des bonnes connaissances.
👉🏻 Programme SOIGNER SON SIBO.
Le traitement du SIBO dans le cas particulier de la thyroïdite de Hashimoto
Céline >>>
Et alors quand on a la thyroïdite de Hashimoto et le SIBO, qu’est-ce qu’il faut adapter, qu’est-ce que ça change en fait ?
Isabelle (moi) >>>
Alors là en fait, la difficulté lorsqu’on a les 2 maladies, c’est que ces 2 maladies sont interconnectées. C’est-à dire que le SIBO peut être la conséquence de la maladie de Hashimoto et inversement le SIBO peut être la cause de la maladie de Hashimoto. Et donc il est indispensable de traiter les 2 maladies en même temps. Sinon, un phénomène de boucle incessant se produirait.
Donc si on a le SIBO et un problème de thyroïde, il faut traiter le problème de thyroïde pendant le traitement du SIBO mais aussi une fois que le problème de SIBO est éradiqué afin d’éviter qu’il ne revienne.
Par contre la bonne nouvelle, c’est que j’ai déjà eu nombre de personnes ayant des problèmes de thyroïde et SIBO, et juste en traitant et soignant leur SIBO, leur problème de thyroïde s’est alors résolu seul de lui-même.
Tout simplement parce que pour ces personnes-là, le SIBO était la cause réelle de leur problème de thyroïde. D’où l’importance essentielle de savoir si vous avez le SIBO, pour pouvoir ensuite vous soigner, car cela peut résoudre énormément de choses, le SIBO mais des maladies connexes que vous n’auriez même pas pensé qui pouvait être la conséquence d’un SIBO en fait.
👉🏻 Programme Comment savoir si j’ai le SIBO, le guide complet.
Le SIBO Quizz
Céline >>>
Je te remercie Isabelle.
Tu proposes un quizz qui permet, non pas de détecter le SIBO, parce que vous l’aurez compris, le test est assez scrupuleux pour arriver à un bon résultat, un résultat véridique.
Par contre, avec le quizz que tu proposes, on va pouvoir qualifier si on a des “chances” d’avoir le SIBO. Donc je te remercie de proposer ce quizz.
Il est téléchargeable en dessous de cette vidéo, il suffit de vous inscrire pour le recevoir dans votre boîte mail.
Donc voilà, vous téléchargez le quizz juste en dessous de la vidéo.
Je te remercie Isabelle, d’avoir accepté cette interview, de nous avoir parlé de ton programme, et j’espère que les questions seront nombreuses, nous pourrons y répondre, en commentaire de cette vidéo.
👉🏻 Voici le SIBO quizz à télécharger pour savoir si tu as le SIBO (gratuit) : SIBO quizz : as-tu le SIBO ?