Mes troubles digestifs suite au COVID

mes troubles digestifs suite au covid

Cela fait 5 ans que je suis guérie de mon syndrome de l’intestin irritable et SIBO. Depuis 2017 exactement. Depuis cela, je n’ai plus aucune douleur digestive.

Comment sais-je que je suis guérie ?

C’est très simple : je peux manger à nouveau de tous les aliments et sans aucune douleur digestive !

Mais malheureusement… ça, c’était avant d’attraper le COVID.

Car avoir eu le COVID a fait que certains de mes troubles digestifs sont réapparus.

Je vais donc ici te partager les conséquences du COVID sur ma digestion, ce que j’ai appris et comment je fais pour aller mieux.

Et surtout reste bien jusqu’à la fin de cette vidéo parce qu’à la fin je vais partager avec toi toutes les leçons de vie que m’a fait avoir d’avoir eu le COVID et tous les enseignements que j’en ai tiré. Et bien évidemment les conséquences sur ma santé digestive personnelle actuelle :

 

 

Le COVID et les troubles digestifs

Donc recevons dans le passé, fin juillet exactement quelques jours avant mon anniversaire, j’ai commencé à me sentir mal.

Très mal.

Très rapidement, une fièvre carabinée m’est tombée dessus : j’avais plus de 39°C de fièvre, les frissons, le froid, alors que dehors c’était la canicule. Puis sont vite apparus des nausées, une perte d’appétit, des diarrhées, vomissements, une fatigue extrême.

Les 3 premiers jours je n’ai pas quitté mon lit. C’était impossible.

Et je sentais que cela n’était pas comme “d’habitude” quand je suis malade. Que cela était différent, bien plus intense, bien plus violent, et surtout aucune remontée de mon état au bout de 3 jours. Alors qu’habituellement, au bout de 48 heures à être malade, la fièvre commence à diminuer. Là cela n’était pas le cas, et même le contraire : mon état continuait de s’aggraver, avec des douleurs aux poumons, des difficultés à respirer, une perte de gout et de l’odorat. J’étais clouée au lit.

C’était quasiment certain que j’avais le COVID.

La première chose que j’ai faite a été bien évidemment de me faire tester pour savoir si j’avais le COVID. Je suis allée donc réaliser un test antigénique en pharmacie : le premier test que j’ai réalisé le soir même de ma première journée de symptômes s’avéra négatif. Quasiment certaine d’avoir le COVID, je suis allée dès le lendemain refaire un test, qui lui s’est bien avéré positif.

💡 A ce propos, sachez que c’est très fréquent d’avoir un test antigénique négatif, lorsque la charge virale n’est pas encore à un niveau élevé. Si vous souhaitez une meilleure précision de test et éviter les tests faux négatifs, je vous conseille dans ce cas de réaliser un test PCR qui se réalise en laboratoire.

La diminution des symptômes du COVID

Il m’a fallu au total 15 jours pour commencer à sortir la tête du trou et qu’il y ait une diminution des symptômes :

  • 5 jours de fièvre intense à plus de 39°C.
  • Nombreux kilos perdus du fait de n’avoir quasiment rien pu manger pendant cette période.
  • Des troubles respiratoires sévères au point que je ne pouvais pas faire une phrase entière faute de souffle qui me manquait.
  • Une fatigue extrême et intense que je n’avais jamais connu avant.
  • La perte du gout et la perte de l’odorat.
  • Un brouillard du cerveau avec la perte de mes mots.
  • Des troubles digestifs : de la diarrhée, des vomissements, et des brûlures d’estomac avec du reflux gastro œsophagien. D’ailleurs, au niveau digestif, mes symptômes ressemblaient beaucoup à une grosse gastro, mais en plus intense, et surtout les autres symptômes (fièvre, fatigue, douleurs et difficultés pour respirer) qui allaient bien au delà d’une simple gastro.

Je suis restée clouée au lit pendant plus de 6 jours. La fièvre carabinée a été le symptôme qui m’a le plus fatiguée à ce moment là. Le second symptôme étant la douleur à la poitrine et troubles respiratoires importants que j’ai eu.

Mon état et mes symptômes post-COVID

Aujourd’hui, à la date où j’écris ce post, cela fait dorénavant 5 mois que j’ai eu le COVID.

J’ai attendu jusque là pour écrire ce post, car je voulais faire un article le plus détaillé possible, et surtout avoir le recul nécessaire pour pouvoir vous décrire ma situation et mes symptômes résiduels qui me restent encore 5 mois après avoir eu le COVID.

Alors, comment je vais 5 mois après avoir eu le COVID ?

Mieux. Ca, c’est sûr. Cependant, je n’ai pas encore récupéré mon état de santé d’avant COVID.

D’abord je vais vous parler en détail des symptômes qui ont disparu et que je n’ai dorénavant plus :

Je n’ai plus de fièvre :

C’est d’ailleurs le premier symptôme qui a disparu. La fièvre aura duré 6 jours avec une fièvre élevée et intense à plus de 39°C.

J’ai retrouvé tous mes kilos perdus :

Et même plus en cadeau bonus, ahah.

Mes troubles respiratoires et difficulté à respirer :

Mes troubles respiratoires ont perduré pendant 3 semaines après que je ne sois plus positive au COVID. La douleur au niveau de la poitrine, et essoufflement ont totalement disparu au bout d’un mois. Je vous avoue avoir eu très peur, car on lit tellement de choses à ce sujet sur Internet que j’avais peur de ne plus pouvoir du tout respirer, mais aussi que je ne retrouve plus jamais mes capacités respiratoires d’avant COVID.

Au niveau de ma fatigue :

Cela a été très compliqué à vivre à ce niveau là. Je comprends mieux mes patients qui me contactent, souffrent de fatigue chronique et subissent leur vie : parce qu’effectivement, quand le moindre mouvement te demande un effort considérable, que tu te lèves le matin et que malgré que tu aies fait une nuit complète, ton corps te dit qu’il est HS, c’est hyper dur de gérer sa journée.

J’étais incapable de travailler, incapable d’aller marcher dehors, incapable de tout et n’ayant qu’une envie : rester dans mon lit H24.

Sans parler que mon état de fatigue se couplait à un essoufflement constant et difficulté à respirer : imaginez une vieille grand mère de 105 ans qui d’aller de son lit aux WC était au bout de sa vie… ben c’était moi et mon état à ce moment là. Alors que 2 semaines avant j’étais en parfaite forme et santé, le choc était violent.

Cette fatigue aujourd’hui a totalement disparu (heureusement !).

Mais pour cela j’ai dû me traiter, et notamment la prise d’une cure de vitamine D qui m’a beaucoup aidé à remonter la pente.

 

Maintenant passons aux symptômes que j’ai encore mais qui vont de mieux en mieux :

La perte du goût et de l’odorat :

Je n’ai malheureusement pas retrouvé ni le goût ni l’odorat à l’heure d’aujourd’hui. Et je peux vous dire que c’est un vrai vrai handicap dans ma vie de tous les jours. Un exemple tout bête : à cause de cette perte d’odorat, j’ai des débordements de couche de mon bébé Rose quasiment quotidiennement. Ben oui, ne sentant pas, je n’ai plus la possibilité de changer ma fille dès que je sens du caca. Et c’est ma fille de 5 ans Océane qui me dit tout le temps “maman ça pue le caca”. Ça peut vous faire sourire mais en réalité la situation n’est pas forcément plaisante à vivre.

Idem j’ai toujours peur d’oublier une poêle ou une casserole qui chauffe car je sais que je n’aurai pas la capacité de sentir le brûlé.

Au niveau du goût, c’est encore plus impactant dans ma vie de tous les jours. Parce que ne ressentant plus le goût, tous les aliments me paraissent fades et donc ne ressentant plus aucun plaisir en mangeant, mon corps et mon esprit me poussent à consommer des quantités énormes d’aliments. J’ai bien conscience que je recherche le plaisir alimentaire que je n’ai plus à cause de ma perte de goût en compensant sur les quantités. D’ailleurs in fine je me rends bien compte que je vais devoir faire le deuil du plaisir alimentaire parce que à trop manger, j’ai pris beaucoup de poids pour finalement aucun plaisir ressenti.

Quand on n’a plus le goût, on ne ressent plus que la texture des aliments. C’est par les textures que j’évalue si un aliment est bon ou mauvais. Et j’essaie donc de varier le plus les textures. Voilà c’est des petites astuces que je vous donne si jamais vous êtes vous aussi dans cette situation de plus de goût ni plus d’odorat ou si jamais en ayant eu le covid, vous vous retrouviez dans la même situation que moi.

Le brouillard du cerveau :

Le brouillard du cerveau est bien moins présent qu’au départ, mais j’ai encore du brouillard cérébral et il m’arrive aussi fréquemment de buter sur des mots. Par exemple depuis que j’ai eu le COVID, je mélange sans cesse les prénoms de mes filles, donc pour appeler par exemple ma fille Océane, je vais dire “Rose, euh Margot, euh Océane”, bref je vais faire tous les prénoms de mes 3 filles avant de trouver le bon qui va à la bonne personne. Idem j’ai un problème avec les pièces de mon appartement. Pour dire à l’un de mes enfants d’aller dans la cuisine, je vais dire “va danyle salon, euh la salle de bains, euh non la cuisine”. Pareil je vais m’embrouiller entre casserole, poêle. Etc. Finalement j’ai une petite de mes mots mais par catégorie de choses.

Et au niveau du brouillard cérébral maintenant, comme je disais dorénavant cela va mieux. Excepté lorsque je mange du gluten et là du coup j’en arrive au dernier point et forcément celui qui vous intéresse le plus : les troubles digestifs et les conséquences du COVID sur ma santé digestive.

Les troubles digestifs :

Avoir des troubles digestifs est très fréquent chez les personnes atteintes du COVID. Les symptômes de ces troubles comprennent la diarrhée, les douleurs à l’estomac type brûlures d’estomac ou RGO, les nausées, les vomissements. C’est ce que j’ai eu pendant que j’étais positive au COVID mais cela ne me dérangeait pas plus que ça à ce moment là car j’étais tellement mal avec tellement d’autres symptômes bien plus invalidants (comme la fièvre carabinée et les difficultés à respirer) que finalement ce n’était pas le pire.

Par contre quand au bout de 2 semaines post COVID, mes troubles digestifs ont continué à perdurer, là j’ai commencé à mal le vivre.

J’ai bien senti que l’infection par le virus du COVID avait perturbé directement mon microbiote intestinal, et c’est d’ailleurs une réalité générale puisque la conclusion d’une étude parue dans la revue Nature Communications.

De plus plusieurs études scientifiques ont montré des perturbations du microbiote, ou des dysbioses, chez les patients atteints du COVID.

Et plus le COVID a été grave, plus les niveaux et conséquences peuvent l’être. Je me rends bien compte que je ne suis pas là seule puisque plusieurs personnes qui ont intégrés ces derniers mois le programme Soigner son SIBO, ce sont parfois des personnes qui n’avaient jamais eu de problèmes digestifs avant d’avoir eu le COVID. Et ça c’est du jamais vu avant.

Pareil , des études scientifiques ont montré que le COVID pouvait déclencher un SAMA : syndrome d’activation mastocytaire qui a pour conséquence une intolérance à l’histamine.

Il faut en avoir conscience et connaissance pour être préparé à agir si jamais cela vous arrivait.

Et du coup pour moi qui depuis 5 ans était totalement guérie, pouvait tout remanger et n’avait plus aucun symptôme digestif, cela a été très violent pour moi de rechuter du jour au lendemain à cause d’avoir eu le COVID.

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Le choc a été violent. Et d’autant plus quand c’est malheureusement quelque chose qui nous tombe dessus du jour au lendemain à cause d’un virus qui nous tombe dessus sans prévenir ni crier gare.

C’est finalement psychologiquement que c’est le plus dur à gérer : se dire que les troubles digestifs sont de retour alors que j’étais en parfaite santé depuis plus de 5 ans maintenant.

Bon la bonne nouvelle est que j’ai effectivement des troubles digestifs mais absolument pas au niveau que j’avais atteint lorsque j’avais un SIBO. Et d’ailleurs aujourd’hui je n’ai plus de SIBO et il n’est pas revenu. Il est bel et bien soigné et guéri. Ca c’est une certitude.

D’ailleurs si tu souhaites connaitre la méthode complète de A jusqu’à Z qui m’a permis de me débarrasser de mon syndrome de l’intestin irritable et SIBO, tu as tout dans le programme SOIGNER SON SIBO.

👉🏻 J’accède au programme pour me débarrasser de mon SIBO.

Par contre le plus gros impact que j’ai eu post COVID, ce sont à nouveau des brûlures d’estomac très fortes et de nombreuses intolérances alimentaires. Notamment il n’était plus possible pour moi de manger du gluten sans avoir des symptômes brouillard du cerveau ou symptômes allergiques type rhinite.

J’ai donc dû me résoudre au fait que j’allais devoir me retraiter.

Mais l’avantage est qu’aujourd’hui je connais la méthode pour me traiter, donc c’est l’avantage que j’ai par rapport à il y a 10 ans, où j’ai dû tout apprendre par moi même et galérer dans une errance sans nom et de plusieurs années.

Voilà je vous ai expliqué en détail mon COVID, comment je l’ai vécu et toutes les conséquences dernière qu’il y a eu sur ma santé.

Je pense qu’il était important de vous expliquer tout cela parce que tu aies eu le COVID ou encore jamais eu, il est bon de savoir à potentiellement quoi s’attendre.

J’espère que cette vidéo t’a plu, mets un pouce vers le haut pour me dire que ça t’a plu, me donner l’envie de vous faire encore plus de vidéo comme ça et abonne toi à ma chaîne YouTube Santé Digestion (la petite cloche en dessous de la vidéo) pour être avertie automatiquement lors de la publication des prochaines vidéos.

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Santé Digestion

Isabelle de Santé Digestion. Naturopathe spécialiste du SIBO, intestin irritable et troubles digestifs, je t'aide à soigner et soulager tes troubles digestifs naturellement.

Cet article a 2 commentaires

  1. Brigitte

    Bonjour, suite à mon covid cet été, j’ai eu plutôt une amélioration de mon état pendant quelques semaines, mises à part la fatigue et le brouillard intellectuel qui sont partis au bout d’un mois et demi. Brigitte

    1. Ouah super Brigitte, c’est vraiment rare que le COVID aide, mais tant mieux pour toi !

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