Témoignage : les IPP, mon histoire

Le post d’aujourd’hui va être un post un peu spécial, car il ne s’agit pas d’un post écrit par mes soins, mais par une lectrice de mon blog. Cette lectrice s’appelle Joane.

Pour la petite histoire, j’ai fait la connaissance de Joane le 22 novembre 2015.

C’était donc il y a 8 mois.

Ce 22 novembre 2015, Joane m’écrivait un message privé sur ma boîte mail, m’expliquant son histoire et qu’elle s’était énormément reconnue dans mes écrits à travers mon blog (notamment ce post : Les IPP (inhibiteurs de pompe à protons) : attention aux effets secondaires!).

Aujourd’hui, 8 mois plus tard, Joane a voulu témoigner.

Pour raconter son histoire, et comment elle a fini par s’en sortir.

les IPP mon histoire témoignage

Mais je vous laisse lire son témoignage, vous comprendrez mieux :

Les IPP, voici mon histoire

– Témoignage de Joane –

Tout commença en 2003.

Pour mes 40 ans, je me suis offert le cadeau ultime, enfin pour moi, une abdominoplastie (chirurgie esthétique du ventre). Vous comprendrez plus loin le lien qui uni cette opération à ma prise de IPP. Après une grossesse menant a terme un beau gros garçon de plus de 10 livres (presque 5 kilos), mon ventre ressentait le besoin de vivre une reconstruction ce qui mena par ricochet a la destruction de mon estomac…

Avant cette opération je n’avais jamais eu de problèmes de santé et surtout je n’avais jamais eu de problèmes digestifs. 

En 2004, soit un an après l’opération, je commençai à avoir des problèmes de toux qui culminèrent en toux chronique. J’en devenais complètement aphone par période.

De plus, parfois, lors de repas un peu trop festif, je me réveillais la nuit avec des remontées liquide et désagréables dans la gorge sans brulement toutefois.

À cette époque j’avais pris plusieurs kilos et je consommais beaucoup de produits laitiers. J’ai compris beaucoup plus tard que j’avais une intolérance aux produits laitiers ainsi qu’au gluten.

De plus, j’avais, depuis quelques temps, une assez mauvaise alimentation en général (moi qui avait été végétarienne pendant de nombreuses années!). Je mangeais beaucoup d’aliments transformés, sucrés, gras et peu de fruits et légumes.

En début d’année 2005 je consultai mon médecin de famille qui me fit passer des examens pour l’asthme. Les résultats conclurent à un très léger asthme  »circonstanciel » c’est-à-dire provoqué par des virus ou au contraste du chaud et du froid (l’hiver par exemple) mais rien justifiant une toux chronique aussi persistante.

Il me prescrit tout de même des pompes pour l’asthme que je devais prendre au besoin. Après plusieurs mois à prendre ces pompes, je n’avais que très peu d’amélioration et j’étais très peu soulagé.

Plus tard dans l’année, j’ai donc de nouveau consulté mon médecin qui m’a alors prescrit, en essais, sans aucun examen préalable, des IPP, me disant que je faisais possiblement du RGO (reflux gastro-œsophagien) ce qui expliquerait la toux chronique.

Je dois vous préciser que je n’avais JAMAIS eu de brulement d’estomac de ma vie mis a part un peu durant ma grossesse 15 ans plus tôt. Je lui mentionnai ce fait. Il m’expliqua qu’on pouvait souffrir de RGO sans en ressentir de symptômes. Communément appelé  »RGO silencieux ».

Je commençai donc à prendre du Nexium 40mg en novembre 2005 une fois par jour, le matin au levé. Quelques jours après le début du traitement, Oh miracle, je n’avais presque plus de toux !

A peine deux semaines plus tard, la toux avait complètement disparu, de plus, je pouvais continuer à manger comme je voulais, c’est-à-dire très mal.

Quelques mois plus tard, de retour chez mon médecin, pour un bilan des effets du médicament, il me dit qu’on pouvait continuer ce traitement  »à vie » puisque je n’y récoltais que des bienfaits.  »À vie » lui dis-je ?  »Mais oui, madame, il n’y a AUCUN danger à poursuivre ce traitement à vie. Les effets secondaires de ce médicament sont rarissimes… ». Or sur la notice de toutes marques commerciales de IPP, il est bien spécifié que l’utilisateur ne doit pas prendre ce médicament plus de huit semaines !

Qu’à cela ne tienne, j’étais trop heureuse, tout allait bien dans le meilleur des mondes. Je pouvais  »vivre » comme tout le monde donc manger et boire n’importe quoi.

Cette allégresse et cette insouciance ont été de courte durée.

Au bout de 3 ans et demi non seulement la toux est revenue en force malgré 40mg d’IPP, mais de nouveaux symptômes que je n’avais JAMAIS eus auparavant sont venus insidieusement me hanter et s’installer de façon chronique.

Douleurs et torsions dans l’estomac et maux de cœur ont fait leurs apparitions devenant de plus en plus fréquents et intenses.

Ces symptômes apparaissaient et disparaissaient de façon inexpliqués jusqu’à devenir permanent au fil du temps peu importe ce que je mangeais. J’avais tout coupé ce qu’il se doit; gras, oignons, ail, épices, alcool, aliments acides etc.

De fait, dans les périodes de crise intense, je ne mangeais presque plus, la douleur et les maux de cœur me faisant perdre tout appétit. Il faut que je vous précise que j’avais à cette époque, commencé à faire quelques changements dans mon alimentation et j’avais perdu presque la totalité de mon surpoids. Suppression des produits laitiers et du gluten, suppression des aliments industrialisés, repas fait maison, ajout d’une alimentation plus vivante etc.

Malgré ces changements positifs, je n’arrivais pas à maitriser les symptômes.

A bout de nerf, je re-consultais mon médecin en 2009, et à ma demande, il me référa à un gastro-entérologue qui lui me fit passer une gastroscopie révélant une petite hernie hiatale et une légère béance du cardia. Des cicatrices dans mon estomac dénotaient aussi le passage plus ou moins récent et à mon insu de Madame H. Pylori (bactérie helicobacter pylori) éradiqué me dit-il, par un possible prise d’antibiotique antérieure, pour un virus quelconque.

En effet, il m’était arrivé de prendre des antibiotiques dans les dernières années.

Je précise aussi que j’avais une quinzaine de kilos en trop à l’époque ou j’ai commencé à avoir des problèmes de reflux. Ce surpoids favorisant la formation d’une hernie hiatale.

Cependant, le gastro-entérologue me confirma ce que je redoutais aussi, à savoir qu’en plus de ce surpoids, l’abdominoplastie que j’avais subi avait possiblement provoqué la hernie hiatal. En effet, en étirant la peau du ventre, les organes internes subissent une compression, compression faisant remonter l’estomac au final.

Plus tard, par des examens, jeu la confirmation que des adhérences s’étaient aussi formées au niveau des muscles abdominaux resserrés lors de l’opération. Donc, le surpoids, le resserrement des muscles abdominaux engendrant des adhérences, ainsi que le resserrement de la peau de mon ventre, tout ca a pu contribuer à former une hernie hiatale.

Bref, toujours en 2009, mon médecin de famille, résultats en main, me prescrivit une autre molécule IPP plus forte et plus performante encore… Dexilant 60mg !

Re-bonheur ! Une semaine plus tard, j’allais déjà mieux. Exit la toux, exit les maux de cœur et exit les douleurs a l’estomac. Je précise que durant toute cette période de douleur je n’ai JAMAIS eu de brulement d’estomac !

Ce bonheur retrouvé avec mon nouveau copain Dexilant ne dura que…3 ans.

Malgré les changements alimentaire amorcé quatre ans plus tôt, en 2012, progressivement, je recommençais a avoir de longues périodes de maux de cœur et de douleur d’estomac (dyspepsie) qui partaient et revenaient aléatoirement.

Je ne mangeais presque plus, tout me donnais mal a l’estomac, mal au cœur, j’étais amaigri et me sentais affreusement malade, déprimé et fatigué. J’ai enduré cet état pendant encore 3 années, n’en parlant même pas à mon médecin craignant qu’il ne s’empresse à me prescrire plus de médicaments !

La grande décision

En aout 2015 je décidai d’arrêter ma trop longue relation avec les IPP.

J’étais de nouveau revenu à la case départ depuis longtemps déjà avec ces maux d’estomac de plus en plus intenses et récurrents.

Et non seulement je prenais ma dose de 60mg d’IPP a tous les matin mais je devais ingurgiter au passage du Gaviscon et des Zantax à tour de bras pour réussir a digérer le nécessaire à ma survie !

J’en avais totalement marre de vivre ainsi.

D’autant plus que je connaissais maintenant les effets négatifs sur la santé en général que peuvent potentiellement engendrer la prise des IPP au long court.

Mon sevrage : un long combat contre Goliath-IPP

Prise en main le 1er aout 2015 ; le samedi 1er aout 2015 est une date importante pour moi.

Coïncidant avec ma période annuelle de vacances, c’est cette journée que je choisi pour commencer mon sevrage. Je m’y étais préparé pendant des mois, faisant des recherches sur le net.

Donc, cette journée, au lieu de prendre mon habituelle dose de 60 mg, j’ai ouvert la capsule (composé de granules) que j’ai divisé afin de constituer une dose plus ou moins exacte de 40mg d’IPP. Progressivement, je suis passé, en 8 mois de 60mg a …0mg.

C’est véritablement un parcours du combattant que j’ai vécu. Il faut s’armer de courage et de détermination pour arrêter cette chose qui créé une dépendance totale, car les douleurs, au sevrage, sont énormes et le découragement se pointe le nez à tout moment.

Avec ce sevrage je peux vous dire que je suis passé par toute la gamme des émotions…et parfois j’ai sombré ni plus ni moins dans le plus profond des désespoirs tant la tâche était titanesque et les douleurs insupportables.

Je fais ici une parenthèse

Si vous songez à cesser les IPP, il est impératif de le faire de façon progressive et sur le long terme.

La règle numéro 1 : écoutez votre corps. Un arrêt brusque est trop difficile voir quasi impossible, je vous l’assure. Cela provoque des douleurs telles qu’elles sont absolument insupportables mettant même l’estomac en danger par une trop grande production soudaine d’acide dans l’estomac.

En effet, les pompes à protons sont comme des turbines qui agissent dans l’estomac en produisant le niveau d’acide chlorhydrique nécessaire à la digestion. En prenant des IPP, les turbines (pompes) réduisent leur fonctionnement à 5 ou 10 % de leurs capacités. Donc les IPP inhibent l’acide chlorhydrique à plus de 90% ! En somme, vos pompes ne fonctionnent presque plus ! En arrêtant brusquement les IPP, surtout après plusieurs années de prise, les pompes deviennent comme folle et l’usine d’acide repart de plus belle à plein régime produisant même beaucoup trop d’acide que l’estomac ne peut en gérer d’où ce qu’on appelle l’effet rebond tant redouté. En réduisant la dose progressivement, vous ne passerez certainement pas à côté de l’effet rebond mais il sera à tout le moins, plus supportable.

Il est aussi incontournable de prendre des produits naturels en plus d’antiacides et pansements gastriques vendus en pharmacie (Zantac, Gaviscon pour en nommer quelques uns) afin de réduire la production d’acide et protéger les tissus de l’estomac le temps que l’effet rebond ne s’amoindrisse.

A retenir : pour minimiser l’effet rebond, il est impératif de faire un arrêt progressif sur plusieurs mois.

Comment j’ai procédé pour arrêter définitivement les IPP

J’avais essayé plusieurs fois, par les années passées, d’arrêter les IPP. Cette volonté se soldait toujours par un échec lamentable car je ne savais pas comment procéder. D’autant plus, qu’il n’y avait, a l’époque, que très peu d’informations sur les conséquences de la prise d’IPP au long cours et encore moins d’informations sur une quelconque procédure d’arrêt.

J’y allais toujours à tâtons, décidant un matin de ne pas prendre mon cachet mais dès midi, je me ruais sur mon médicament tant les brulements d’estomac étaient intenses et intolérables. Jamais je n’avais expérimenté de telles douleurs dans ma vie. C’était à la fois surprenant et terrifiant!

Mais ma prise de décision était depuis longtemps enclenché, ne restait plus que la planification de ce grand événement ; quelques mois avant le début de mon sevrage, j’ai réussi à trouver quelques informations sur les dangers de prendre des IPP aux long cours mais toujours très peu d’informations concernant le sevrage et les manières d’y parvenir.

Je glanais ici et là sur les forums ou dans des blogues mais rien de vraiment concret à part les traditionnelles recettes de grand-mères et les recommandations alimentaires de base. J’ai tout de même réussi à trouver quelques informations sur des produits naturels de remplacements à prendre pour aider à soulager la digestion difficile et reconstruire la muqueuse stomacale.

J’ai aussi consulté une naturopathe qui m’a conseillé quelques produits naturels à prendre, ainsi j’ai pu diminuer progressivement la dose passant de 40mg à 30mg par jour en l’espace de quatre mois. Cependant, à chaque fois que j’abaissais la dose, je vivais un véritable calvaire de douleurs intenses pendant au minimum deux à trois semaines.

Ainsi, à la journée 1 à 40mg cela m’a pris quelques trois semaines avant que je ne me sente un peu mieux. Je devais pallier à la diminution des doses de IPP en prenant nombres de produits naturels mais je devais aussi avaler des Zantac 150mg matin et soir, ainsi que du Gaviscon et autres substances chimiquement  »stomac-proof ».

Bref toute la pharmacopée habituelle de l’amateur d’ailes de poulet bien piquantes et de grosses pizzas grasses sont passée chez moi !  Toutes ces douleurs intenses en cours de route m’ont souvent fait douter de ma démarche mais j’ai persisté.

Fin novembre 2015, j’ai aussi découvert, au fil de mes investigations sur le net, le blogue d’Isabelle santedigestion.com.

Ici je m’arrête un instant pour vous parler d’une personne extrêmement importante pour moi. Je l’appelle mon Ange car elle est arrivée dans ma vie au moment ou je doutais le plus de la pertinence de mon choix d’arrêter les IPP. Son écoute et ses paroles firent l’effet d’un baume apaisant et bienfaisant sur mes douleurs tant physique que morale. Elle ne m’a pas lâché, même dans mes moments de découragements les plus totales. C’était, à ce jour, la seule personne, a part mon conjoint qui n’a pas cessé de me supporter et de m’encourager, qui comprenait vraiment ce que je vivais car l’ayant elle-même vécu. Elle validait ma démarche et m’a appuyé sans l’ombre d’un doute que je m’en sortirais un jour voyant la détermination qui m’animait. Avec la découverte de son site et au fil de nos conversations elle m’a prodigué un nombre incalculable et inestimable de conseils. Sans elle, sans son support constant et indéfectible, sans son savoir éloquent, je ne sais pas si j’aurais eu la force de continuer car il s’agit vraiment d’un combat de chaque instant que j’ai vécu durant ces longs mois. A travers nos conversations, j’ai découvert une personne généreuse, doté d’un grand cœur et d’une rare honnêteté. Je l’estime évidemment ÉNORMÉMENT !

Lorsque vous avez habitué votre estomac à cette molécule pendant de si nombreuses années, 10 ans dans mon cas, il est bien difficile de se délier de ce médicament. Il faut comprendre que les IPP agissent véritablement comme une drogue. J’étais ni plus ni moins une droguée aux IPP. Les effets du sevrage sont ahurissants, dans mon cas, ils ont été insoupçonnables mettant à l’épreuve ma volonté et mon courage.

J’en suis sortie grandi et gagnante. Je ne suis pas encore parfaitement remise mais le chemin parcouru est derrière moi et les douleurs quittent mon corps un peu plus chaque jour.

Chaque mois qui passe je me sens un peu mieux que le mois précèdent, j’ai moins de douleurs, moins de brulures.

Alors, à vous qui doutez, il y a de l’espoir de s’en sortir…

Et l’alimentation dans tout ça

On aura beau prendre tout plein de produits naturels pour s’en sortir, si on ne change pas drastiquement ses habitudes alimentaires, il ne sert à rien de dépenser des fortunes en produits de toutes sortes.

L’alimentation est la clé pour en finir avec les IPP et remettre notre estomac sur les rails. Comprenez bien que l’acide chlorhydrique est ESSENTIEL à la digestion. Le corps est une machine parfaite qui dispose d’innombrables ressources pour se régénérer et retrouver une santé optimale en autant qu’on lui en fournisse les moyens. Il n’en tient qu’a nous à faire les bons choix alimentaires et à proscrire les poisons que l’industrie alimentaire tente par tous les moyens de nous faire ingurgiter. L’estomac n’est pas une poubelle, qu’on se le dise !

Si la nature nous a pourvus d’un estomac capable de produire ce jus, l’acide chlorhydrique, c’est qu’il y a une raison. L’acide chlorhydrique sert à dégrader les aliments qui vont s’acheminer vers l’intestin grêle qui lui va en soutirer les nutriments et vitamines qu’il achemina au système sanguin. S’il n’y a pas suffisamment d’acide dans l’estomac pour dégrader les aliments, on se retrouve avec des problèmes de santé de tous acabits à long terme. Porosité de l’intestin, malabsorptions de vitamines, minéraux et oligo-éléments dont le calcium et la vit B12, bactéries nuisibles dans l’intestin, leaky gut, constipation/diarrhée, colon irritable, maladie de crown, intolérances/ allergies, la liste est longue …et les IPP sont de bons propulseurs a tous ces problèmes de santé.

Les aliments que l’on met dans notre bouche ont une importance capitale. Pour ma part, j’ai opté pour une alimentation la plus vivante possible. J’ai proscrit tout ce qui s’appelle  »fast food » et aliments  »industrialisés » que je consomme que très rarement. Je ne me permets, depuis peu seulement, qu’un peu de vin rouge une fois ou deux par semaine avec un repas maison un peu plus  »festif » mais toujours très santé.

L’essentiel de mon alimentation se compose de jus de légumes frais à l’extracteur, de germinations, d’oléagineux et de noix crues, de fruits et de légumes frais et crus la plupart du temps, de quinoa et de sarrasin germé. Je mange très peu de viandes et d’aliments cuits. J’ai remplacé la viande par des repas végétaliens fait de tempeh, de légumineuses germées et cuites et de temps a autre de tofu. Je mange des poissons sauvages et du poulet bio.

Tous mes légumes et mes fruits sont biologiques et je n’achète que des noix biologiques crues que je fais tremper avant la consommation afin d’en faciliter la digestion (cela élimine une enzyme difficile à la digestion). J’ai éliminé depuis plusieurs années le gluten et tous les produits laitiers quel qu’il soit pour les remplacer par des laits végétaux maison, des  »fauxmage » de noix maison ainsi que du yogourt de noix aussi maison. Voilà en ce qui me concerne. A chacun de trouver son équilibre alimentaire et ce qu’il lui convient ou non. Il faut aussi composer avec les possibles -nombreuses- intolérances alimentaires que notre macrobiote torturé aura développées au fil du temps.

Et il ne faut pas croire que l’on puisse, après la guérison, revenir à une alimentation anarchique et ce sans conséquence.

Pour garder la santé du système digestion il conviendra d’adopter ces changements pour la vie. En adhérant a votre nouveau style de vie vous y gagnerai sur tous les plans et vous vous sentirez tellement bien que vous n’aurai même plus envie d’y déroger.

J’ai éliminé la presque totalité de mes petits malaises depuis que j’ai fais ces changements. Je n’ai, entre autre, plus de douleurs musculaires (gluten et produits laitiers) et mon cholestérol est revenu à la normal.

Et les produits naturel aidants

Pour la partie  »produit naturel » je ne peux rien suggérer de particulier car j’ai à peu près tout essayé ! Tous les produits ne se valent pas mais il y a des incontournables mais encore là, a chacun de trouver ce qu’il lui convient.

Évidemment il est recommandé de prendre chaque jour un complément de pro-biotiques afin de reconstruire la flore intestinal mise à mal par les IPP. Personnellement je les prends souvent sous formes de Kumbucha et d’aliments lacto-fermenté que je fabrique moi-même, mais un complément de pro-biotique de grande qualité fait le travaille, ce que je prend aussi.

Mes produits préférés sont ; le lithothamne, le zinc L-zarconime, le L-glutamine, la mélisse et la réglisse. Évidemment, l’incontournable Aloès Vera mais vérifiez la qualité, elles ne se valent pas toutes. J’ai aussi pris dans les premiers mois du miel de Manuka catégorie Or. C’est un miel thérapeutique. Par contre, ce miel est extrêmement dispendieux. Il y a aussi la poudre de Maytenus (aux USA ; Espinheira santa) qui soulage les brulures. Je prends cette poudre depuis peu et je l’adore.

Bref, il existe quantité de produits naturels aidant à la reconstruction de la muqueuse et en soutien au sevrage des IPP.

Et maintenant…

Cela fait maintenant deux mois que je ne prends plus d’IPP. Chaque jour je vis une petite victoire car je me suis enfin débarrassé de cet arrogant médicament.

Si je compare à il y a 6 ou 4 mois, je suis définitivement beaucoup  mieux dans mon corps.

Je ne souffre presque plus.

J’ai encore quelques petits brulements de temps à autre mais vraiment bénins et supportables.

Et depuis un certain temps, signe que mon état s’améliore toujours, je passe une journée, parfois deux, sans aucun brulement ou douleur, à condition bien sur de faire très attention à ce que je mange. Il y a des aliments très santé que je ne pouvais absolument pas manger il y a quelques mois et que je peux maintenant réintroduire dans mon alimentation, ce qui est très positif. Il y a d’autres aliments très santé que je ne peux toujours pas consommer mais ca ne saurait tarder. Parfois je fais des écarts -on est humain- et j’en paye le prix, mais j’assume. Heureusement ces écarts sont rares.

Je continue à prendre mes produits naturels pour guérir mon tube digestif. J’ai encore quelques brulements d’estomac la nuit mais c’est moins intense et je m’en sors avec mes aident naturels, sinon, si ca ne suffit pas, je prends un Zantac ou du Gaviscon au coucher le temps que les choses s’améliore encore. Mais j’arrive maintenant à faire des nuits sans aucun brulement ou douleur d’estomac, ce qui est un miracle dans mon cas. Je me sens comme un nouveau-né qui réussit enfin a faire de bonnes nuits ! La nuit est le moment le plus difficile quand on se sèvre des IPP, donc l’aide d’antiacide n’est pas à négliger.



Il faut compter un minimum de 4 à 6 mois pour un retour à la normale de l’acidité de l’estomac et à une guérison complète du passage néfaste des IPP.

Évidemment, je n’avais pas un très grave problème de digestion au départ, il y a 10 ans. Mon problème à été déclenché par mon opération, combiné à une prise de poids et un mauvais style de vie alimentaire. Si mon médecin, à l’époque, avait exprimé des réserves qu’en a prendre des IPP, surtout au long cours, s’il m’avait offert d’autres alternatives, s’il m’avait encouragé a changer mon alimentation et à perdre du poids avant de penser a prendre des IPP et s’il avait été un peu plus proactif et moins porté à la prescription, je sais que j’aurais réglé mon problème autrement que par la prise d’IPP.

Les IPP dans mon cas m’ont causés plus de mal que de bien. Les IPP ne devrait être prescrits que dans des cas majeurs et particuliers où la vie du patient est en danger sans ce médicament. Malheureusement, ils sont maintenant prescrits, la plupart du temps, comme des bonbons pour des problèmes de digestions mineures où de simples changements alimentaires corrigeraient la situation. C’est totalement aberrant.

Alors voilà pour mon histoire personnelle. J’espère vous avoir inspiré à prendre votre santé en main et à croire au potentiel de guérison de votre corps.

Conclusion

Voilà, c’était le témoignage poignant de Joane.

Et je tiens à la remercier, parce que ce genre de témoignage montre que non, je ne suis pas la seule à avoir subi les effets indésirables des IPP, et que oui, tout comme moi et Joane, avec des changements alimentaires adéquats et la prise de plantes et remèdes naturels, on peut s’en sortir.

Merci à toi Joane !

Et si d’autres personnes souhaitent témoigner à leur tour de leur parcours, leur combat, quelque soit leur niveau dans le processus de guérison, n’hésitez pas à m’envoyer vos témoignages à l’adresse mail du blog : contact@santedigestion.com.

Et vous, dites-moi, avez-vous pris des IPP? en prenez-vous encore? avez-vous essayé de vous en sevrer?

 

Quelques pistes pour vous aider :

Plantes, remèdes naturels contre les brûlures d’estomac

L’alimentation anti reflux et brûlures d’estomac

Comment se sevrer des IPP?

Santé Digestion

Isabelle de Santé Digestion. Naturopathe spécialiste du SIBO, intestin irritable et troubles digestifs, je t'aide à soigner et soulager tes troubles digestifs naturellement.

Cet article a 34 commentaires

  1. Anonyme

    Le Dr Jean Pierre Willem, grand naturopathe, co fondateur de médecins sans frontières, dénonce lors d'une conférence visualisable sur you tube, les dangers de certains médicaments, dont les ipp qui font des ravages. Pour vous soigner naturellement,le nec plus ultra est d'appliquer les principes de detoxination du Dr americain Robert Morse. Il fait des vidéos sur you tube pour informer les gens.certaines sont traduites en francais. On peut commander ses produits à base de plantes sur son site drmorseherbalhealthclub. cet homme est un cadeau de la vie. Il a soigné des milliers de gens, des cas gravissimes et des cancers en phase terminale. Les consultations se font aussi sur skype.

  2. La Maison de Solene

    bravo les filles pour votre parcours c'est tellement bon de pouvoir eliminer les médicaments 😉

  3. Ilham

    J ai failli en prendre pour des soi-disants symptomes atypiques de rgo alors que je suis intolérante au lactose à la base et grâce à ce blog et témoignages je n en ai pas pris. Merci pour ce que vous faites

    1. Isabelle

      Bonjour Ilham, c'est la plus belle décision que tu n'aies jamais prise de ne pas débuter les IPP, car une fois qu'on les commence, bonjour les conséquences (et difficultés supérieures d'effet rebond pour les stopper).
      Nombreux sont les remèdes naturels pour se soulager l'estomac : Plantes, remèdes naturels contre les brûlures d'estomac.
      Ainsi que les règles diététiques, alimentaires : L'alimentation anti reflux et brûlures d'estomac.

      Si tu as la moindre question, n'hésite pas à poster.

    2. Isabelle

      J'ai oublié : ton témoignage est aussi le bienvenu 🙂

    3. joane

      Tu as bien fait Ilham de ne pas en prendre. Moi a la base (c'est moi le témoignage 🙂 ) j'avais (et jai toujours) une intolérance aux produits laitiers et produits de soya. C'est ce qui me donnais du reflux-silencieux (car je n'avais aucune brulure d'estomac) et de la toux chronique. J'ai pris des IPP 10 ans et maintenant malgré que je les ai arrêté depuis 3 mois, je rame encore pour m'en sortir. Ca n'est pas facile et ca n'est pas gagné mais jamais plus je ne retoucherai a ces IPP qui ont détruit ma digestion. Aujourd'hui je dois chaque jour me battre pour réussir a passer une bonne journée sans ces fameux IPP. Chaque jour j'ai maintenant des brulements d'estomac que je controle tant bien que mal avec une alimentation controlé au max et des produits naturel. Mais je garde espoir de m'en sortir véritablement avec le temps…

      1. Anonyme

        Bonsoir,
        Tu vas y arrivée,il faut juste s'accrocher.Tu m'as encouragé un jour sur un autre blog.
        J'ai pris ces cochonneries pendant 20 ans..arrêt depuis 4 mois,et comme j'ai une hernie hiatale,reflux pas forcement acide,mais je me demande si ce n'est pas maintenant que j'ai le rebond acide?j'ai des douleurs au niveau de la gorge terribles,as tu ce genre de soucis et comment le géres tu?
        Merci à Isa qui as eu la bonne idée de créer ce site.d'ailleurs si Isa à une expérience dans ce domaine je suis preneuse.
        Bon courage et j'attends avec impatience vos réponses.
        Merci encore

        1. Isabelle

          20 ans d'IPP, oh mon pauvre. Pour ma part, j'en ai pris pendant 2 ans et j'ai mis 6 mois à faire un sevrage petit à petit et à avoir un effet rebond assez dur à gérer. Et 1 an pour retrouver une acidité normale de l'estomac. Les études disent qu'en moyenne il faut la moitié du nombre d'années d'IPP pour retrouver une acidité normale après le sevrage des IPP. En effet, une vraie cochonnerie que ces IPP. Oui je pense que tu as le rebond d'acide, il faut vraiment que tu y ailles par étape et ne pas arrêter d'un coup les IPP. Et t'aider par des compléments alimentaires naturels pour te soulager.
          Les douleurs à la gorge et la toux, c'est le signe du reflux : solutions=
          1) remèdes naturels : Remèdes naturels contre les brûlures d'estomac
          2) alimentation adaptée anti brûlures d'estomac et reflux : L'alimentation anti reflux et brûlures d'estomac

          Courage, j'y suis parvenue alors vous allez y parvenir aussi, c'est certain !

          1. Anonyme

            Bonsoir,
            merci de m'aider…..voila quatre mois que le les ai arrêté…impossible de les supporter,ballonnements monstrueux,maux estomac….j'ai commencé à 15 mg ,je suis passé à 30 mg et les derniers mois 60 mg.
            J'ai bien lu ton blog,c"est sympa,
            Je prends du gel aloe vera,je viens d'acheter du miel de Manuka,Gaviscon,et je vais prendre du lithotame.
            J'ai pris des probiotique pendant 4 mois et je fais attention à ce que je mange,j'ai perdu 21 kg.
            Si ça ne t'ennuie pas j'ai besoin de ton avis.
            Ce qui me gêne le plus ,c'est la douleur de l’œsophage en haut,vers 17h jusqu’à l'heure du repas.
            j’espère avoir fini avant 10 ans.
            merci encore,j'attends ton avis,ça compte pour moi et surtout soit franche.
            cordialement.
            chantal

          2. Anonyme

            excuses moi isa le lithotame tu le prends comment,quel dose?une fois deux fois par jour….
            merci

          3. Isabelle

            Oui, cela m'a fait pareil pour les IPP, ils me provoquaients des douleurs monstrueuses aux intestins.
            Attention au gel d'aloé véra que tu prends, car tous les jus et gel liquide en bouteille ont des excipients qui m'irritaient les intestins (et même l'estomac).

            Je suis toujours franche, ne t'inquiète pas, tu vas t'en sortir mais ça va être long. Il faut que tu diminues petit à petit tes doses d'IPP, refaire le chemin inverse : 60 mg puis passer à 30 mg puis 15 mg, etc, et tout cela étalé sur plusieurs mois et en parallèle tu te soulages avec les remèdes naturels.
            Le lithothamne, prends le en poudre sans excipient, et comme indiqué sur la boîte, tu peux en prendre dès le lever pour te soulager et au coucher par exemple.

          4. Anonyme

            Bonjour et merci encore,
            J'ai essayé de reprendre les IPP deux jours mais ce fut terrible…..que faire
            Tu as raison pour l aloe vera.je vais prendre celui de chez Aragan qui est 100 cent aloé au rayon frais.
            J'ai vu que tu avais pris de l'aloès en gélules ça marche bien( excuses la question,c 'est pour les détails)
            C'est quoi la différence avec le jus ou le gel au niveau de l'action.
            Je voulais également savoir si le lithotamme avait un effet immédiat sur l'acidité.
            Je te souhaite une bonne journée et te remercie encore.

          5. Isabelle

            Malgré les douleurs aux intestins, tu dois continuer à prendre les IPP, mais en baissant au fur et à mesure les doses. Parce que tu as 20 années d'IPP derrière toi, et que sinon tu vas avoir un effet rebond trop important. Chaque 15 jours, baisse les doses, mais il ne faut pas brûler les étapes.
            L'aloé véra en gélules que j'ai pris est le seul qui existe sans excipient : tous les autres ont des excipients et irritaient mes intestins. Et il agit aussi bien que le gel ou jus.

            Oui le lithotamne va te soulager immédiatement 🙂

          6. Anonyme

            Je te remercie mille fois,c'est trop bien de communiquer avec une personne qui comprend…
            J'ai pris pendant une semaine l'aloès Vera dont tu parles dans ton blog avec les acidifiants et les conservateurs,je n'en ai pas pris aujourd'hui ,je l'ai remplacé par celui du labo Aragan qui est vraiment 100 pur jus,non pasteurisé et pour l'instant je n'ai pas eu ma crise du soir,je me dis que ces brûlures soudaines venaient peut être de là….
            Je vais voir comment ça se passe et je reprendrai les IPP ,oh là là j'ai peur…mais je suivrai tes conseils car tu sais de quoi tu parles et je te tiendrai au courant,devant tant de gentillesse je ne peux faire autrement.
            Je me demande pourquoi il a fallu quatre mois pour que j'ai une telle gêne?As tu une idée?
            Merci aprés je ne t'embêtes plus!
            Chantal

          7. Isabelle

            Oui, tiens moi au courant et si tu as des questions n'hésite pas à me les poser, je suis en effet passée par là alors je sais ce que tu vis. Et va relire tous mes posts sur les IPP, brûlures d'estomacs, remèdes naturels, tous ces posts t'aideront et te décriront comment je m'en suis sortie pour me sevrer des IPP.

            Tu veux parler des 4 mois où les IPP ont commencé à te provoquer des douleurs aux intestins?

          8. Anonyme

            non,je suis surprise qu’après quatre mois d'arrêt avec des difficultés certe pour digérer,je n'ai pas eu de grosses brûlures ni à l'estomac et pas à l’œsophage….j'ai fait des tests comme tu le mentionne sur ton blog et là j' ai compris ma douleur,citron,vinaigre de cidre je suis d'accord avec toi,danger.
            et là l'aloé vera que tu cites dans tes conseils,je pensais que j'aurai eu effet un rebond quasi tout de suite.C'est ça mon interrogation.
            Quand j'ai repris deux jours les IPP j'ai mangé du chévre frais avec une tonne de ciboulette.
            En fait je me demande si je ne me suis pas irritée toute seule avec mes expériences nulles.Voila,j’espère que j'ai été claire.
            je sais que ça va être long….
            Merci Isa

          9. Isabelle

            J'avoue que j'ai du mal à suivre là : l'effet rebond vient de l'arrêt des IPP, et non pas de la prise d'aloé véra. Les produits laitiers sont des aliments donnant énormément de brûlant à l'estomac, si aujourd'hui j'en mangeais encore je serai toujours sous IPP et avec une inflammation intestinale++++. Le lactose chez moi c'est une horreur.

            Oui cela va être long car tu as pris énormément d'années des IPP.

          10. Anonyme

            Jem'exprime mal.
            À l'arrêt des IPP je n'ai quasiment pas eu d'effet rebond.
            C'est à la suite de mes âneries que j'ai commencé à souffrir..peut être un pur hasard,ou bien quand on a pris des IPP aussi longtemps le rebond vient plus tard?voila je me questionne tout le temps,excuses moi.

          11. Isabelle

            Ok, j'ai mieux compris ta question : non, normalement l'effet rebond apparaît de suite après l'arrêt des IPP. Mais si tu fais des écarts avec des aliments qui donnent du brûlant, forcément tu souffriras, alors que si tu n'en manges pas, tu auras quasi pas de douleur, voir pas du tout (selon l'état de ton estomac et acidité bloquée pendant toutes ces années).

          12. Anonyme

            merci tu es trop cool.
            je te tiens au courant,je laisse passer quelques jours.
            merci pour ta patience

          13. Anonyme

            coucou ,
            tu es de retour j'ai pourtant l'impression que tu es toujours là et je t'en remercie.
            es tu en mesure de me dire si le zinc l carnosine de chez super smart est bien,comme je ne connais pas tu pourras peut être me dire.
            merci beaucoup.
            chantal

          14. Isabelle

            Coucou Chantal (n'oublie pas d'écrire ton prénom au lieu de poster en anonyme afin que je sache bien que c'est toi et pouvoir te répondre en connaissant ton histoire et à qui je m'adresse). Alors non, ne prends pas le zinc L-carnosine de chez Super Smart, il contient de la maltodextrine et donc potentiellement du gluten (car à base de blé). Prends le zinc L-carnosine que j'ai indiqué dans mon dernier post "The Gut Health Protocol", c'est le meilleur zinc L-carnosine : Doctor’s Best, PepZin GI, Complexe zinc-L-carnosine.

  4. Anonyme

    Bonjour à tous,
    je souffre pour ma part depuis plusieurs années de brûlures d'estomac et je fais des gastros foudroyantes à répétition. Une coloscopie a révélé li y a 2 ans une grosse hernie que je soigne depuis avec des IPP à faible dose (15mg).
    Depuis ma vie a changé. Je suis très satisfaite de ce médicament tout en me posant des questions sur ses effets à LT. J'ai donc été très intéressée par votre témoignage.
    2 choses cependant m'intriguent :
    – Pourquoi votre sevrage d'Ipp s'est-il fait sans votre spécialiste ? Il est le mieux placé pour vous aider, bien plus qu'internet, et peut déjà donner des grammages plus faibles d'ipp jusqu'à arrêt ( c'est plus facile que d'ouvrir des gélules ou que de faire des parts de comprimés) ?

    – Vos choix alimentaires me paraissent surprenants : jus de de fruits, légumes et fruits frais plutôt que cuits.
    Tout ceci donne des ballonnements et des difficultés à digérer alors que le cuit s'assimile mieux. Mais je suppose que ceci est guidé par vos autres soucis de santé
    Vrai par contre pour tout ce qui est fromage et viandes.

    En conclusion, je dirais 2 choses :
    1) prendre un avis médical avant toute modif ou arrêt de traitement
    2) chaque cas est différent d'où le danger de suivre des recettes sur internet.

    Bravo pour vos témoignages et bon courage à toutes celles qui sont dans notre cas

    1. Isabelle

      Bonjour, malheureusement la médecine traditionnelle n'est pas toujours à la hauteur et Joane tout comme moi en a fait les frais : les gastro-entérologues ne proposent pas l'arrêt progressif des IPP mais bien de les continuer et de les prendre à vie.
      Lorsqu'on parle à un médecin d'arrêter les IPP car ils nous font du mal sur le long terme, sa réponse sera : "prenez d'autres médicaments pour contrer les effets secondaires des IPP, et continuez les IPP".
      Etre soulagé par les IPP comme tu l'es aujourd'hui, c'est bien mais dans plusieurs mois ou années, la tendance s'inversera et tu découvriras que les IPP t'ont apporté le SIBO, le colon irritable, des problèmes d'oestéoroporose, os, rein, etc. Et lorsque tu voudras les arrêter, tu auras un effet rebond de malade qui t'en empêchera. Et là les médecins ne t'aideront absolument pas, car leur réponse est "médicaments".

  5. Unknown

    Bravo et merci de nous redonner du courage je suis moi mème en train d'arrèter dans la douleur aprés 4 ans d'omeprazol 20mg mais que c'est difficile…

    1. Isabelle

      Les témoignages aident toujours car permettent de voir que l'on est pas seul. Courage, moi j'ai réussi à me sevrer de 2 ans d'Inipomp 40mg et aujourd'hui je ne prends plus aucun médicament, donc tu vas y arriver aussi !

  6. Chantal

    Coucou,je suis de retour,je donne de mes nouvelle je vais faire court.
    Depuis la dernière fois je vais beaucoup mieux.
    J'ai trouvé une thérapeute qui m'aide et aujourd'hui bye,bye IPP.
    Grâce à l'aide de ma diététicienne naturopathe,je revis.
    Compléments alimentaires,probiotique alimentation adaptée…un vrai miracle.
    J'ai eu du mal au départ car les IPP nous empêchent de digérer les protéines (ce n'est pas tout…) et c'est vraiment une galère,mais là ça va vraiment mieux.
    Merci à toi Isa pour ce blog qui est vraiment bien fait,et fait pour aider les autres,on se sent moins seuls.
    Courage à ceux qui sont en train d'arrêter,c'est possible.
    Je te souhaite le meilleur.
    Chantal

    1. Isabelle

      Super, que du positif cela ! si tu veux m'envoyer ton témoignage, cela pourra aider d'autres personnes, n'hésite pas.

  7. Unknown

    Bonsoir sa fait quelque années que je prend des IP et la je suis a 40mg depuis quelque mois a cause d une gastrite et des maux d estomac du a mes trouble d anxiété généralisé defois j aie des brûlures intense….je suis intéresser par tout ce qui est naturelle mais j ose pas…depuis 3 semaines j enchaîne les maux de ventre ballonnement gaz mal coter droit surtout et bas ventre plusieurs test a mon actif pour vérifier si c était pas l appendicite echo abdominaux pelvienne normal même si on a pas visualiser l appendice mais j aie un systeme digestif lent..peut être que sa na rien a voir mais est ce qu on voit forcement a l echo si on a le syndrome d intestin irritable ? Car je souffre et a part me donner du trimutine je sais plus le nom exact mais c est un anti spasmodique on ne sait pas ce que j aie…prise de sang normal….j aie eu une cystite qui est apparemment guérie donc je suis perdu pourquoi toute ces douleurs sa me gâche ma vie pareil je mange pas grand chose et ces 3 derniers jours par moment grosse crampe abdominal… C est déprimant je suis fatiguer….et j aie des truc blanc dans les selles je sais pas si c est absolument normal car j aie lu votre article sur les selles….. Merci pour ce site en tout cas

    1. Anonyme

      Bonjour isa pour moi j'ai pris les ipp pendant 7 ans(excusez moi pour la langue c par ce que je suis marocaine)c'etait a 2011 que j'avais des douleurs d'estomac et mon pharmacien ma donne oedes (omeprazol 20 mg)et il m'a dit de le prendre chaque matin pour 28 jours et quand la boite a termine jai pas pu reste sans mon medicament et j'ai passe 5 ans comme ca.apres j'ai decide de voir un gastro qui m'a fait une fibroscopie ,et il m'a dit que j'ai l'helicobacter pilori et que je dois prendre (pilyra) et j'etait d'accord .et apres la prise de pylira j'ai fais le test respiratoire et heuresement c'etait negatif.mais le reflux et toujours la.j'ai parle avec mon medecin qui ma dit qu'il n ya pas de relation avec helecobacter et les reflux et que j'ai un oesophagite et je dois prendre les ipps a vie .mais j'avais un manque de vitamine b12 et vit d .et jeme sens des douleurs dans les reins et des douleurs des os et j'ai perdu la masse musculaire et bien sur un ventre gonfle et je ne dors pas bien .et j'ai decide d'arreter les ipps c'etais au 16 decembre 2017 cet a dire presque 2 mois maintenant.la premiere semaine j'ai beacoup souffert .la 2eme semaie j'ai arrete le gluten et je me sentait mieux.et la 3eme semaine j'ai vus un herboriste qui m'a donne du miel du caroube avec un peu de fenugrec le matin avant le dejeuner.et une cuire a soupe de miel melange avec du gele royal et une cuillere a soupe du solution du thym et une cuillere a soupe du grain du pollen tous ca diluer dans un grands verre d'eau minerale.et aujourd'hui je suis dans mon 8eme semaine sans ipp.et je me sens alaise quand meme.j'ai des brulure 1 jours sur trois ou bien 4.j'ai change mon alimentation je mange beaucoup de fruits et legumes et peu de viande.je prepare du pain de mais (sans gluten)et ca marche bien.et pour les produits laitiers j'ai tous arreter sauf un verre de lait ecreme le matin.et je prepare une suope de feve sec que je met dedans des gousses d'ails et c tres bien cette soupe me suolage beaucoup la nuit.et merci pour ce site

      1. Isabelle

        Malheureusement, quand on commence les IPP, ensuite on n'arrive plus à les stopper et on nous annonce alors la sentence "c'est à vie qu'il faudra les prendre"… Quant au déficit en vitamine B12, c'est malheureusement un effet indésirable de la prise des IPP, d'ailleurs les personnes qui prennent des IPP depuis plus de 10 ans doivent aller se faire des injections en hôpital de vitamine B12 dans la majorité des cas.

  8. Unknown

    Bonjour
    est ce que ce blog est toujours actif je cherche à contacter isa pour mon témoignage j ai écrit sur l adresse mail mais pas de réponse. En sevrage ce blog est vraiment super

  9. Miss

    Ogastoro 15mg pendant 5 ans et depuis 2 mois fortes nausées et polypes dus à l’IPP 😠 Endoscopie ulcère terminé.Donc progressivement arrêt de l’IPP remplacé par Gaviscon sachets . Arrêt de mes nausées.

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