Comment connaître la liste des aliments auxquels on est intolérant?

Comment connaître les aliments dont on est intolérant?

Comment les détecter?

Les détecter est très important, car si l’on continue à manger ces aliments, on ne peut guérir, inflammant à chaque fois son tube digestif par leur ingestion :

Qu’est-ce qu’une intolérance alimentaire?



« Tout aliment,
quel qu’il soit est un corps étranger, et à ce titre, fait l’objet d’un
contrôle systématique par notre système immunitaire. Il sera alors jugé soit
comme substance amie, donc parfaitement tolérée, soit comme
substance ennemie car mal toléré.  Dans ce cas, cela se traduit
par une sécrétion accrue d’anticorps IgG, et il s’ensuit une inflammation sur
toute la muqueuse de l’intestin grêle. 

Si votre muqueuse
intestinale rentre en contact avec cet aliment, ce contact provoque une
activation de votre système immunitaire.»

Cela fait donc plusieurs mois qu’avec l’aide de ma naturopathe, nous essayons d’authentifier les aliments qui engendrent une
réaction inflammatoire dans mon organisme. Autrement dit, les aliments auxquels
je suis intolérante.

Comment détecter ses intolérances alimentaires?

Plusieurs méthodes existent pour les identifier :

 

La méthode par éviction

 

 

La méthode est simple : on choisit un aliment et on en
arrête sa consommation pour une période minimale de 15 jours à 3 mois.

Et voir si les troubles et douleurs diminuent ou non.

Pour vous illustrer la méthode, rien de mieux qu’un exemple,
et je vais donc vous expliquer comment l’on a procédé pour mon cas :

 

  • ÉTAPE 1 :
    Choix de l’aliment

Mon médecin m’avait tout d’abord demandé d’arrêter la
consommation de tous les produits contenant du lactose.

 

  • ÉTAPE 2 :
    Éviction totale de l’aliment sur une période de 15 jours à 3 mois minimum

 

  • ÉTAPE 3 :
    Constater si amélioration des symptômes et douleurs

Au bout de 10 jours, j’avais senti une très forte
amélioration, surtout sur les brûlures d’estomac.

 

 

  • ÉTAPE 4 :
    Réintroduction au bout de 3 mois de l’aliment incriminé

Pour la phase de réintroduction, j’avais acheté à tout
hasard un lait sans lactose pensant donc que je tolérerai 100 ml de lait bu.
Et réapparition de grosses douleurs (crise de colite).

  • ÉTAPE 5 :
    conclusions = si réapparition de douleurs à la réintroduction, l’intolérance
    est avéré.

C’est ainsi que le médecin en a conclu que j’étais non pas qu’intolérante
au lactose (sinon j’aurai supporté le lait délactosé), mais aussi à la caséine
(la protéine du lait).

Pour information, la
caséine est présente dans tous les produits laitiers animaux : vache,
chèvre, brebis, et dans tous les produits dérivés du lait : yaourt, crème,
chocolat, glaces, plats transformés du commerce, etc.

 

Il en a été de même pour l’arrêt du gluten.

Pour le gluten, cela a pris plus de temps : environ 2
mois avant que j’en sente les bienfaits.

Et après 3 mois d’éviction du gluten, j’avais réintroduis un
peu de pain : douleurs très fortes de colite ! Aucune erreur
possible : une belle intolérance au gluten pour moi.

Et le pire, c’est qu’à chaque écart où je mange un peu de
gluten ou de lactose/caséine, je me subis des douleurs pendant des mois
derrière, jusqu’à ce que mon corps ait pu se débarrasser des toxines et restes
de gluten/lactose/caséine dans le sang… donc bon les écarts coûtent
chers !!

Pour le gluten et le lactose/caséine, nous en sommes
certains : je suis intolérante.

Mais qu’en est-il des autres aliments ? c’est là que la
tâche se complique…

Le test sanguin

La méthode que je vous ai décrite précédemment est plutôt
simple à appliquer mais elle comporte des limites :

 

  • Elle est fastidieuse et longue (devoir tester
    aliment par aliment sur une période de 3 mois à chaque fois)
  • Le gluten et le lactose sont les substances les
    plus allergènes ; mais après, comment savoir quels aliments tester et
    comment être sûr que dans une journée complète on n’aura pas mangé une
    substance néfaste et qui fera écrouler tous les efforts par ailleurs ?

Les
aliments consommés sur une journée sont si variés que, sans le test sanguin,
comment se douter que tel ou tel aliment est responsable de tel trouble ?

 

C’est pour cette raison que je pense que le test sanguin est incontournable : pouvoir connaître la
liste complète et réelle de tous les aliments dont on est intolérant.

Pour être sûr de ne plus jamais faire d’erreur ni d’écart et ne
plus avoir de réponse inflammatoire de  ces organes.

 

Que recherche le test ?

Dans le test d’intolérance alimentaire, ce qu’on recherche, ce sont des
anticorps, les IgG.

Anticorps mettant en évidence une réponse immunitaire de notre
organisme à l’aliment ingéré.

Comment effectuer le test ?

Il suffit d’une simple prise de sang effectuée en laboratoire.

Voici l’adresse du laboratoire où j’ai effectué ce test :



Laboratoire Analyses Médicales
Zamaria

Adresse : 49
Avenue de Versailles, 75016 Paris

Téléphone :
01 46 47 71 33



Le test m’a coûté 175 euros.

Non remboursé par la Sécurité Sociale, mais en France seuls les laboratoires Zamaria (à Paris) et Barbier (à Lyon) font cet examen. Et le laboratoire Barbier demande un prix encore plus élevé pour l’analyse.




Les résultats du test

 

220 aliments sont répertoriés et testés : une goutte de notre sang
sera à chaque fois mis en relation avec chacun de ces 220 aliments.

Si certains tests se révèlent positifs (+, ++, ou +++, présence
d’anticorps IgG), l’éviction de l’aliment dans le régime alimentaire sera la
seule solution pour réduite et faire disparaître sur le long terme les
symptômes de l’intolérance alimentaire : colites, inflammation
intestinale, perméabilité intestinale, brûlures d’estomac.

Santé Digestion

Isabelle de Santé Digestion. Naturopathe spécialiste du SIBO, intestin irritable et troubles digestifs, je t'aide à soigner et soulager tes troubles digestifs naturellement.

Cet article a 4 commentaires

  1. Natalie

    Bonjour,
    Etes-vous intéressé par un échange d'articles dans le thème santé?
    Cordialement

    1. Isabelle

      C'est-a-dire?

  2. Anonyme

    Bonjour Isa
    Dans tout ton blog, je te vois faire une grande confiance au test igg. D'après mes recherches, ce test est très discuté ((notamment : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23301096 et http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18489614). Pourquoi pas s'en servir comme base de départ, mais il me semble qu'il ne peut pas remplacer l'expérience personnelle. Et c'est ce dernier point qui, à mon avis, a fait le succès de ton régime final.

    1. Isabelle

      Oui et non, à l'époque où j'ai posté ce post, oui je faisais une grande confiance en ce test des IGG (d'ailleurs, lorsqu'on a déboursé un tel prix de près de 160 euros, c'est qu'on y croit un minimum quand même!).
      Mais depuis, j'ai quasi 1 an maintenant depuis ce test, et non, je n'y crois plus du tout (d'ailleurs dans des posts récents, je l'ai mentionné, va lire ici par exemple : http://vivreavecuncolonmalade.blogspot.fr/2016/02/on-ma-diagnostique-le-syndrome-du-colon.html).
      Au final, ce test n'est même pas une base, car juste le ligne d'un leaky gut important.

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